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Titre: La princesse de Clèves
Auteur: Madame de La Fayette
Maison d'édition: Gallimard - Folio Classique
Année d'édition: 2000
Nombre de pages: 288 pages
Prix: 8€
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Hello les ‘tits Chats. C’est
l’été et c’est l’occasion de relire des classiques. Pour ma part, j’ai relu La Princesse
de Clèves, suite au visionnage de cette vidéo
Le contexte de lecture mis
en place, occupons-nous de celui de l’auteur.
Mais qui est Madame de La
Fayette ?
Madame de La Fayette
(1634-1693), née Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, épouse le Comte de La
Fayette. Autour d’elle gravitent des personnes illustres comme Madame de
Sévigné ou La Rochefoucauld. Elle écrira, jamais sous son nom propre, de
nombreux romans. Citons-en quelques-uns : La Princesse de Montpensier (1662), Zaïde (1669), Le Prince de
Clèves (1671), La Princesse de Clèves (1678) et à titre posthume, La Comtesse de Tende (1724).
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A la cour du roi Henri II, la princesse de Clèves, jeune mariée, craint d'aimer le duc de Nemours dont elle est aimée. Cruellement déchirée entre son désir et son devoir, elle avoue ses sentiments à son époux, qu'elle met au désespoir. Le prince meurt bientôt, rongé par le chagrin. Mme de Clèves lui reste fidèle et s'interdit de jamais céder à sa passion pour le duc.
Peinture d'une âme tourmentée érigée en symbole de vertu, le roman de Mme de Lafayette demeure l'un des chefs-d’œuvre de la littérature amoureuse.
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Que raconte La Princesse
de Clèves ?
Nous sommes à l’époque d’un
Henri II vieillissant, Mademoiselle de Chartres épouse le Prince de Clèves qu’elle
estime beaucoup, mais n’aime pas, alors que lui éprouve à son égard l’amour passionnel
d’un amant.
Lors d’un bal donné par la Reine,
elle rencontre Monsieur de Nemours. C’est le coup de foudre et nous voilà pris
dans une relation adultère qui ne s’exprimera pas clairement. La Princesse de
Clèves met tout en œuvre pour rester fidèle au mari ; celui-ci, après lui avoir
fait avoué son amour pour un autre (elle ne le citera pas nommément), devient
jaloux maladif et l’amant qui, par un subterfuge, découvre que la Princesse de
Clèves éprouve les mêmes sentiments, agit pour qu’elle devienne sa maitresse
activement.
Je suis un grand amateur des
romans de Jane Austen et La Princesse de Clèves m’y a fait
penser.
L’amour y est décrit comme
un lien d’allégeance entre un maître et son vassal.
Les époux se doivent
d’avoir des amants qui leur vouent fidélité et dévouement. Hors dans le cas de
notre Princesse, son époux l’aime à la folie. La jalousie fait tout de suite son
entrée dans ce mariage.
L’intrigue amoureuse
ressemble à une pièce de théâtre classique, mouvement littéraire propre à
l’époque de Madame de La Fayette. Les principaux événements se déroulent en
coulisse et nous assistons au compte rendu et à la résolution.
Ainsi, lors d’une soirée qui
nous est narrée, nous apprenons qu’une lettre est tombée. Tous les courtisans
l’ont vue. De quelle poche est-elle tombée ? De celle de Nemours ?
Non bien sûr, mais tout le porte à croire, car elle passe de main en main et
évidemment dans celles de la Princesse de Clèves qui en la lisant pense à sa
relation d’avec Nemours. Je ne dévoilerai pas le nom du destinataire de la
missive, mais ce récit enchâssé éclaire celui de la Princesse de Clèves qui
n’est pas la seule à vivre, dans ce milieu aristocrate, et disons-le clairement
hypocrite, une passion secrète. Toute l’histoire est en effet un ensemble de
récits secondaires qui apportent une lumière sur l’intrigue principale.
L’écriture, très classique,
peut rebuter nos oreilles modernes. Nous ne sommes plus habitués à ces
tournures de phrases, et pourtant, le sens se fait aisément. On est emporté par
l’histoire et par la seule chose importante à savoir : va-t-elle céder à
Monsieur de Nemours ?
Vous voulez le savoir ?
Et bien, lisez La Princesse de Clèves et surtout, quand une personne d’une
certaine autorité vous dit : « Ne lisez pas, cela ne sert à
rien », méfiez-vous. Il faut toujours vérifier par soi-même et se faire sa
propre opinion ! Moi j’ai la mienne et je kiffe La Princesse de Clèves, à
l’instar de mon maître Jean Rochefort :
Bien sûr je ne vous en
voudrai pas si vous regardez le film tiré du livre, avec Jean Marais et Marina
Vlady :
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