samedi 22 juillet 2017

Quand le chat de gouttière s'invite sur le blog [11] : 84, Charing Cross Road

Titre: 84, Charing Cross Road
Auteur: Helene Hanff
Maison d'édition: Le Livre de Poche
Année d'édition: 2003
Nombre de pages: 157 pages
Prix: 8,60€


Hello les Chatons. Je suis content d’être toujours si bien accueilli par Chat (sauf en ce qui concerne le manger, il a oublié tout récemment de changer ma gamelle, je vous raconte pas l’état), alors que je viens de moins en moins souvent. Merci mon pote ! ^^
Petit changement d’orientation. On a décidé d’un commun accord de parler aussi des mêmes livres.
Premier sur la liste, 84 Charing cross road d’Helene Hanff

Mais qui est Helene Hanff ?
D’après sa notice Wikipedia (notre maître à tous), Helene Hanff (1916-1997) était une scénariste américaine pour la télé et a été rendue célèbre par cette correspondance dont il me tarde de vous parler.

Par un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes. Vingt ans plus tard, ils s'écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour. Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Livre inattendu et jamais traduit, 84, Charing Cross Road fait l'objet, depuis les années 1970, d'un véritable culte des deux côtés de l'Atlantique.


Une Américaine, Helene Hanff, vieille New-yorkaise et originale, envoie des lettres à une librairie anglaise, Marks et Co., sise au 84 Charing Cross Road, pour recevoir des ouvrages d’auteurs peu connus, voire originaux comme elle.
Le libraire, Mr Doel, lui répond avec amabilité et à travers lui, toute son équipe, hormis les patrons, à savoir ceux qui donnent le nom à cette boutique de livres neufs et d’anciens.
Et nous suivons les goûts plus que pointus d’Helene Hanff, la vie quotidienne dans l’Angleterre d’après-guerre soumise encore au rationnement et le rêve d’Helene, de venir à Londres visiter cette librairie du bonheur.
Les lettres ne sont pas régulières. L’auteur les a collectées bien après que les différents protagonistes se sont envoyé de moins en moins de lettres. Immédiatement, la correspondance a eu du succès. Elle sera adaptée à l’écran, montée sur de nombreuses scènes de théâtre comme Broadway.
La raison de l’enthousiasme du public réside peut-être aux manies de la dame qui envoie des colis de nourriture à tous les employés, à ses remarques acides sur les livres ou sur le travail de chacun des libraires. Effectivement elle passe tout au peigne fin ! A l’inverse, les libraires restent so british, jamais une parole plus haute qu’une autre, ils lui écrivent toujours sur un ton affable alors que l’Américaine ne cesse de se plaindre des commandes. Je n’oublierai pas son « VOUS APPELEZ CA UN JOURNAL DE PEPYS ? », alors qu’on lui a envoyé gentiment un livre de ce diariste anglais du XVIIè siècle connu pour son Journal, (que l’on peut retrouver en version originale sur http://www.pepysdiary.com/.Or il se révèle que c’est un recueil de morceaux choisis. Imaginez un peu la mine déconfite de la vieille au moment où elle déballe le colis !!!

Autre raison du succès, et là on se dit que Helene Hanff n’est pas scénariste pour rien, la fin émouvante de la correspondance. Je n’en dis pas plus, le Chat en a trop dit, peuh !
S’il y avait un bémol à faire, cela concernerait la traduction. Il est dommage que je ne lise pas suffisamment bien l’anglais, j’aurais aimé entendre l’accent américain bon enfant et l’accent distingué de la petite équipe du 84 Charing Cross Road. Je trouve que la traduction française aplanie les différents parlers et donne l’impression que tout le monde parle pareil. 
Si Gouttière a un conseil à vous donner : vous entendez qu’une version bilingue existe, n’hésitez pas, achetez-là !


En conclusion, 84 Charing cross Road n’a que du bon : petit, charmant, drôle et émouvant et, last but not least, apprécié de Chat et de moi-même !

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