jeudi 22 juin 2017

84, Charing Cross Road


 
 Titre: 84, Charing Cross Road
Auteur: Helene Hanff
Maison d'édition: Le livre de poche
Année d'édition: 2014
Nombre de pages: 158 pages
Prix: 6,30 €

Par un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes. Vingt ans plus tard, ils s'écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour. Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies. Livre inattendu et jamais traduit, 84, Charing Cross Road fait l'objet, depuis les années 1970, d'un véritable culte des deux côtés de l'Atlantique.


Ce fut une lecture très rafraîchissante et très riche. J'avais envie de le lire depuis tellement longtemps, mais il était pour la plupart du temps introuvable. Par le plus grand des miracles, le chat de gouttière a réussi à le trouver et j'ai enfin pu le dévorer ! 

Bien que je ne sois pas très portée sur la littérature classique et qu'au final que je n'y connais rien, Hélène a réussi à pousser ma curiosité au delà de ma sphère littéraire confortable, en allant zieuter les livres dont elle parlait sur le net. C'était des lettres passionnées, non pas par le feu brûlant de l'amour, mais par l'amour des livres, par ce qu'ils sont capables de procurer. Une vraie ode à eux !
Je me suis attachée facilement aux différents protagonistes que l'on "voit" vieillir au fil des pages. J'aurais aimé connaître le destin de Cecily et de Megan, qui ont disparu rapidement de la librairie. 
J'ai aimé les lettres remplies d'humour d'Hélène, cette femme qui voulait tout connaître, tout apprendre de la littérature anglaise, cette femme si généreuse qui, bien qu'elle soit désargentée, se soucie de ses correspondants, qu'elle chérit comme des amis. 
La fin nous émeut, d'autant plus si on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie. J'ai été désolée pour elle, pour lui, pour eux. 
Autre chose qui m'a touchée et qui était fort bien transmis dans l'échange épistolaire, c'était de voir la grande différence de niveau de vie après guerre sur les deux continents. Les lettres nous faisaient comprendre qu'en Angleterre, la nourriture était le plus souvent restreinte, alors qu'en Amérique, il était plus facile de trouver des aliments de première nécessité, comme la viande et les œufs ; à l'inverse, en Amérique les livres coûtaient quelques organes vitaux, alors qu'en Angleterre, ils étaient tout à fait abordables. 

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment riche d'humour et de tendresse. Alors, Ami ou Amoureux des livres, ne passez pas au dessus de 84 Charing Cross Road, plongez-vous dans un voyage au cœur de la littérature anglaise, vous en ressortirez le sourire aux lèvres. 
Je pense que je vais regarder le film très prochainement !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire